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CACAO DURABLE : LA CÔTE D’IVOIRE ET L’UNION EUROPÉENNE S’ENGAGENT DANS UN DIALOGUE INCLUSIF


La problématique du cacao durable était au cœur d’une réunion de haut niveau.

Le gouvernement ivoirien et l’Union européenne ont conjointement organisé une réunion de haut niveau, le 22 janvier à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, au Plateau.

La rencontre a réuni plusieurs membres du gouvernement notamment le ministre d’État-Secrétaire général de la Présidence de la République, Patrick Achi ; le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adjoumani Kobenan ; le ministre des Affaires étrangères, Ally Coulibaly.

Selon le ministre d’État, Patrick Achi, le gouvernement ivoirien et l’Union européenne veulent créer un cadre de dialogue inclusif en vue, d’une part, d’établir une collaboration et un partage d’expériences et de savoir et d’autre part, de mettre sur pied une coordination permettant de contribuer à une cacaoculture durable.

Se fondant sur les statistiques, Patrick Achi a rappelé que la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial du cacao avec, en 2020, une production estimée à 2 millions de tonnes, soit près de 45% de la production mondiale. L’Union européenne en est le principal acheteur avec 67% du volume exporté.

De cette réalité économique découle une relation d’intérêts mutuels que les deux partenaires (Ndlr : l’État de Côte d’Ivoire et l’Union européenne) souhaitent voir perdurer. « Il y a une convergence de vues entre les actions menées par la Côte d’Ivoire et les politiques que compte mettre en place l’Union européenne. C’est ce qui fonde le dialogue politique sectoriel entre notre pays et l’UE, visant à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie nationale élaborée dans le Livre blanc, dont l’un des volets, donc objectifs, est d’améliorer la durabilité de la production cacaoyère », a-t-il expliqué.

Toutefois, le ministre-Secrétaire général de la Présidence de la République reconnaît que la production cacaoyère ivoirienne est confrontée à trois défis majeurs que sont la déforestation, le phénomène du travail des enfants et l’amélioration des revenus des producteurs. Il ajoute cependant, que de nombreuses actions ont été menées par le gouvernement afin d’y faire face.

Concernant la lutte contre la déforestation, Patrick Achi fait remarquer que « La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une nouvelle stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts sur la période 2020-2030. C’est un sujet de préoccupation et pour l’Union européenne et pour tous les pays consommateurs ».

Pour ce qui est de la lutte contre le travail des enfants, se félicite-t-il, le phénomène est en net recul grâce aux importants efforts et actions de tous les jours accomplis par la Première dame, Dominique Ouattara, présidente du Conseil national de surveillance des actions de lutte contre cette pratique.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne, Sem Jobst Von Kirchamann, a souligné que le souhait de l’UE et de ses États membres est de fournir davantage d’efforts dans le cadre de ‘Team Europe initiative’’, une initiative conjointe des Européens afin d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa stratégie d’avoir une cacaoculture durable. « C’est un projet très ambitieux qui nous engage pour plusieurs années et par lequel nous voulons appuyer la Côte d’Ivoire sur l’ensemble des aspects de la durabilité », a précisé Sem Jobst Von Kirchmann.


Source: Fraternité Matin